cri d'alarme de la Tunisie COVID 19/ France dans les CRA les Tunisiens sont très nombreux ....expulsion à tout prix

« coronavirus : le cri d’alarme des médecins tunisiens »

Pourquoi cet acharnement de la France sur des expulsions impossibles ?

Par ailleurs les retenus refusent de faire le test COVID et vont en GAV avec Comparution immédiate.

Les Tunisiens, très nombreux dans les CRA, sont en ligne de mire , la majorité avec des IRTF

Hier la colère grondait dans les CRA dont celui de Lyon qui explose ; les retenus voulaient entamer une grève de la faim violences policières et traitements inhumains et dégradants non sanctionnés, malgré les paroles des retenus qui franchissent les murs dont certaines relayées dans les médias.

Surpopulation , Petite chambres à 4 , pas de masques , impossibilité de respecter les gestes barrières minimum : la France les met en danger et veut les expulser par tout moyen avec prison pour les refus de test covid19…

Une seule urgence : urgence sanitaire et respect des droits humains qui va de pair avec l’ouverture des frontières

Solange

https://paroles-citoyennes.net/spip.php?article1021

coronavirus : le cri d’alarme des médecins tunisiens

En Tunisie, l’inquiétude gagne le corps médical alors que la pandémie de Covid-19 ne cesse de prendre de l’ampleur____.

« Notre ambulance peut tourner en rond jusqu’à sept heures à la recherche de lits en réanimation pour des patients en détresse respiratoire, soupire Jed Henchiri, président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et médecin d’intervention au Samu 01 (Tunis/Nord-Est). Le 12 septembre, on a cherché toute la nuit en vain une place. Résultat, un collègue médecin généraliste de 53 ans atteint du Covid-19 est décédé dans notre SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) ».

Le praticien craint que ce drame ne se reproduise et dénonce le manque de places en réanimation dans une région pourtant privilégiée où se concentrent le plus grand nombre de services spécialisés. Ce mercredi 23 septembre, seuls neufs lits y étaient disponibles, souligne-t-il, document à l’appuis. Un casse-tête pour ses équipes. « On en vient à activer nos réseaux personnels et à effectuer une sorte de tri en déclassant des patients pour faire de la place en réanimation », regrette-t-il.

Reprise exponentielle

Après une première vague qui n’avait entraîné qu’un millier de cas dont une centaine de décès au printemps, plus de 12.000 sont désormais officiellement recensés, dont plus de 9.900 actifs. Le taux infectieux a été porté à 50 cas pour 100 000 habitants et le nombre de décès total depuis le début de la pandémie est de 174.

Le dernier point sur l’évolution de l’épidémie effectué par la directrice générale de l’Observatoire National des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, faisait état de 1200 nouveaux cas comptabilisés rien qu’entre les 21 et 22 septembre. Le 23, 265 patients étaient hospitalisés dont 72 en soins intensifs et 26 dans un état critique sous respiration artificielle.

DE NOMBREUX OBSERVATEURS METTENT EN CAUSE LA RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES LE 27 JUIN

Pourquoi une telle accélération de la propagation du virus ? De nombreux observateurs mettent en cause la réouverture des frontières le 27 juin. « L’Etat ne cesse de déclarer que tout est sous contrôle alors que les chiffres explosent. Quand la vague de mars a été jugulée, on a ouvert en grand les frontières en abandonnant les tests systématiques, dès la sortie du confinement », s’insurge Jed Henchiri.

Il aura fallu attendre le 26 aout pour que tous les voyageurs entrants aient l’obligation de présenter des tests PCR négatifs. Ces derniers doivent être réalisé moins de 72 heures avant le premier embarquement**. Les voyageurs en provenance de zones orange (dont la France), sont également tenus de s’engager par écrit à effectuer un auto-isolement de 14 jours dans un hôtel ou à domicile.Cette durée peut être réduite à une semaine si un second test pratiqué 6 jours après l’arrivée s’avère négatif. Pour les zones de provenance à risque de contamination élevée, seules les personnes de nationalité tunisienne sont autorisées à entrer sur le territoire… »**